Bara Prasilova

La Reine des plages sera le théâtre de la toute deuxième Biennale internationale de la photographie d’Ostende. Suivez le parcours depuis le Fort Napoléon jusqu’au Mu.ZEE (possibilité de suivre le parcours dans l’autre sens) et découvrez les œuvres de divers photographes de premier plan (inter)nationaux dans des endroits superbes.

Là où Joel-Peter Witkin se cache dans le Fort Napoléon, les travaux des autres grands photographes de la deuxième édition de l'International Photobiennial Ostend sont exposés en plein air. C'est le cas de Mous Lamrabat, un grand talent maroco-belge qui relie ses deux identités culturelles par le biais de la photographie. Pour ce faire, Mous choisit soigneusement des symboles universellement reconnaissables afin de créer un récit visuel fluide et compréhensible par tous. Avec ses photos très médiatisées, il paume le parc Léopold.

Sur la digue, des photos de Giorgia Bellotti sont accrochées. La photographe italienne utilise l'autoportrait pour se voir, se soigner et se chercher, sans jamais dévoiler son visage. C'est sa façon de s'exprimer.

Et aux Drie Gapers, c'est toute Bara Prasilova qui sonne la cloche, dont les images surréalistes sont à la croisée de l'absurde, de la curiosité et de la beauté.

Enfin, Jenny Ymker s'installe avec ses propres pensées et images de rêve dans divers endroits de la ville, dont le parc Royal. Quant à Peter Lippmann, il s'empare de Place Prinses Stefanie avec ses photographies où règnent la simplicité et la pureté.

Tous les lieux extérieurs sont accessibles gratuitement.